http://www.leconomiste.com/article/963948-loi-de-finances-2015-les-mesures-phares
Selon une étude récente, trente entreprises africaines ont annoncé une introduction boursière cette année, soit six de plus que l’an dernier. C’est le plus grand nombre d’IPO de groupes africains depuis la crise de 2008.
2015 s’annonce fructueuse pour les Places financières africaines. Une étude du cabinet d’avocats d’affaires international Baker & McKenzie estime que trente offres publiques d’introduction (IPO) d’entreprises domiciliées en Afrique sont prévues pour cette année, soit six de plus qu’en 2014 : c’est le plus haut niveau atteint depuis la crise financière de 2008. Ces IPO atteignent une valeur totale de 2,063 milliards de dollars, soit 3 % de plus que l’an dernier et 336 millions de dollars de plus que toutes celles enregistrées sur le continent de 2011 à 2013.
Johannesburg en position de force
Les trois entreprises sud-africaines ayant indiqué leur intention d’entrer en Bourse cette année représentent 23 % de la valeur totale de ces IPO. Il est intéressant de noter toutefois que parmi elles, seule la société d’investissement Ubuntu Botho Financial Services, du milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, compte intégrer la Bourse de Johannesburg. Le producteur énergétique sud-africain Ssafen a choisi de se faire coter sur le marché alternatif de la Bourse de Londres (London AIM), tandis que son compatriote Steinhoff International, présent dans la logistique, l’ameublement (Conforama) et la distribution, prépare le listing de ses activités européennes à Francfort.
http://www.challenge.ma/al-barid-bank-sactive-42255/
Accompagnement des TPE . Plusieurs offres dans le pipe pour l’accompagnement des jeunes dans la création d’entreprises. La filiale bancaire du groupe Barid Al Maghrib vient également de lancer une nouvelle offre d’épargne pour séduire les jeunes marocains de 18-25 ans…
dernier recueil de « Recommandations sur le gouvernement d’entreprise », l’AFG réaffirme le principe « une action, une voix » et l’importance du rôle des assemblées générales.
Ce principe permet en effet d’éviter que des détenteurs significatifs mais minoritaires puissent faire prévaloir leurs positions lors du vote des résolutions ou prennent le contrôle de la société de façon « rampante ».
Elle rappelle que le conseil d’administration est un organe stratégique, dont les décisions engagent la responsabilité de ses membres et façonnent l’avenir de la société. Le conseil doit agir dans l’intérêt et pour le compte de tous les actionnaires et les assurer de sa neutralité en période d’OPA.
L’AFG souhaite renforcer les pouvoirs de l’assemblée générale. Elle recommande notamment que les cessions d’actifs ayant un caractère significatif et/ou stratégique soient soumises préalablement au vote des actionnaires. Elle souhaite également la généralisation en 2015 du vote électronique pour toutes les entreprises et pour tous les actionnaires.
Le conseil doit renforcer son rôle, en amont des assemblées générales, en matière de détermination des rémunérations des dirigeants mandataires sociaux. Il doit veiller à la cohérence du niveau et de l’évolution de leur montant, en prenant en compte notamment, la conjoncture, la concurrence et la politique sociale de l’entreprise.
Enfin un référentiel des prix pour les transactions immobilières! Cet instrument, tant attendu par les professionnels, les notaires et les contribuables, concerne Casablanca ainsi que les deux provinces de Nouaceur et Médiouna, en attendant qu’il soit élargi progressivement à tout le Maroc. Hier, lundi 26 janvier à Rabat, Mohamed Boussaïd, ministre des Finances, s’en est enorgueilli, qualifiant ce référentiel de «révolution», un grand pas dans la simplification, la transparence et l’apaisement des relations entre la Direction générale des impôts (DGI) et les contribuables. Justement, l’absence de prix catégorisés des appartements, villas, maisons, terrains zones immeuble et villa a toujours été la cause de contestations et de redressements continuels générés par le contrôle de l’administration fiscale.
Après avoir bénéficié, pendant plus de 51 ans, des avantages fiscaux spécifiques, la ville du détroit sera soumise, d’ici près d’un an, au régime de droit commun. Entrée en vigueur, selon la loi de Finances 2009 et à l’exception des entreprises installées dans Tanger free zone, «la suppression graduelle du régime fiscal dérogatoire vise à assurer l’équilibre entre les régions», a affirmé le directeur régional des Impôts, Mohamed Chriki, à l’issue d’une rencontre organisée, vendredi 23 janvier, à Tanger, sous le thème «Les dispositions fiscales de la loi de Finances 2015». Il est à rappeler que ce régime fiscal préférentiel a été institué par le dahir 1963, et ce, pour donner un élan à la dynamique économique à Tanger. Les entreprises ont bénéficié au début du lancement de cette opération d’un taux réduit de 17,5%, prévu d’être augmenté annuellement de 2,5% points. Jusqu’à ce que ce taux atteigne 30% (au lieu de 27,5%) à fin décembre de l’année en cours.